Depuis le 12-13 février 2015, a été lancé à Bandundu -Ville, la phase de rédaction de ce premier programme africain de réduction des émissions en vue de le soumettre au fonds Carbone FCPF de la Banque Mondiale.
A cette occasion, bon nombre de bénéficiaires et partenaires à la base du futur plan, ont exprimé leur adhésion à ce programme juridictionnel, y compris des dizaines des délégués envoyés par leur base pour venir témoigner de leur engagement à se mobiliser à travers leurs secteurs et Territoires respectifs jusqu’aux fin fonds des villages.
Mais prenant en compte (1) les réalités du contexte local de Mai Ndombe où une certaine psychose serait créée par les exploitants forestiers, tant industriels qu’artisanaux et surtout par certains industriels camouflés en artisanaux qui souvent ne respectent pas les promesses données aux communautés, en terme de cahier de charges à exécuter ;(2) combinant ces éléments avec les prochaines échéances électorales où les discours relatifs à la gestion des ressources naturelles sont souvent sources d’interprétation incitant à leur abusive utilisation ;(3) mettant en évidence l’urgence d’expliquer les grandes articulations du plan d’investissements REDD+ du futur REPD devant être au cœur des performances à promouvoir en terme de résultats REDD+ en lien avec les standards nationaux de sauvegardes environnementaux et sociales ; il s’avère urgent de développer des activités de veille visant le dialogue environnemental, la mobilisation sociale , le développement du leadership opérationnel des représentants des communautés, des acteurs tant publics que privés afin d’asseoir les manifestations d’engagement des parties prenantes et enfin développer un système d’information sur les sauvegardes socio-environnementales adaptés aux réalités de terrain et alignés aux standards nationaux.
C’est dans cette vision qu’il s’est Organisé à INONGO, Chef lieu de la Province de Mai-Ndombe du 08 au 11 Octobre 2015 un atelier de renforcement des capacités de parties prenantes au Programme de Développement vert de Mai-Ndombe.
Ce dernier avait pour objectif «(i) l’appropriation des grandes orientations des activités d’investissements, (ii) le renforcement des capacités à conduire des groupes des discussions avec toutes les couches sociales;(iii) développement du système d’information sur les sauvegardes en rapport avec le plan d’investissement REDD+», dans un seul but de Contribuer aux efforts de développement local visant à inverser la tendance populaire de la déforestation et dégradation des forêts en poussant le programme à intégrer la protection des forets dans la mentalité des exploitants du secteur, des communautés rurales et urbaines afin d’atténuer la courbe de la détérioration forestière dans le Maï -Ndombe et ailleurs.
Organisé spécialement dans le but de « Contribuer aux efforts de développement local visant à inverser la tendance populaire de la déforestation et dégradation des forêts en poussant le programme à intégrer la protection des forets dans la mentalité des exploitants du secteur, des communautés rurales et urbaines afin d’atténuer la courbe de la détérioration forestière dans le Maï -Ndombe et ailleurs. »
Retenu pour des raisons d’Etat, Son Excellence Monsieur le Ministre provincial de l’Environnement, conservation de la Nature, Eaux et Forêst, qui devrait personnellement lancer cet atelier, s’est fait représenter par un de ses collaborateurs -conseillers ; Il a été noté aussi une forte présence des autorités locales, des acteurs du secteur privé, de la société civile, de l’administration provinciale, aux côtés d’une présence remarquable des représentants des Communautés Locales(CL) et des Peuples Autochtones(PA), provenant de différents Territoires que compte la Province de Mai-Ndombe.
Débuté à 11h00, l’atelier a connu un Leger retard suite aux manœuvres protocolaires dû à l’arrivée des autorités politico-administratifs de la place. Finalement, après l’hymne National, l’atelier s’est ouvert entre autre par les mots de bienvenu de l’Administrateur du Territoire d’INONGO, du Chef de Division Unique de la Province, suivi d’allocution de l’Honorable Coco PEMBE, enfin le mot du Représentant de son Excellence Monsieur le Ministre NGWO EKOLONGA Louison, Ministre provincial de l’Environnement.
Ce dernier a fait un rappel sur la tenue de l’atelier du 11 au 13 mai 2015 à Bandundu-Ville, puis il a exhorté les participants sur l’importance de cet atelier de veille à INONGO, en fin il a réaffirmé l’engagement du Gouvernement Provincial dans la mise en œuvre de l’ER-Programme Mai-Ndombe et de sa réussite avec le concours de toutes les parties prenantes.
Les objectifs poursuivi pour cet atelier :
(i) l’appropriation des grandes orientations des activités d’investissements,
(ii) le renforcement des capacités à conduire des groupes des discussions avec toutes les couches sociales;
(iii) développement du système d’information sur les sauvegardes en rapport avec le plan d’investissement REDD+», dans un seul but de Contribuer aux efforts de développement local visant à inverser la tendance populaire de la déforestation et dégradation des forêts en poussant le programme à intégrer la protection des forets dans la mentalité des exploitants du secteur, des communautés rurales et urbaines afin d’atténuer la courbe de la détérioration forestière dans le Maï -Ndombe et ailleurs.
présentée par Mr Raphael Kasongo , secondé par Mr Julien Kabalako pour la traduction en faveur des PA et CL, était consacrée aux principaux objectifs et Indicateurs du programme de développement vert de Mai-Ndombe. Les mots clefs tel que : réductions d’émission ; la biodiversité et les services écosystémiques ; les droits statutaires et coutumiers à la terre, aux territoires et aux ressources et les bénéfices REDD+, ont été expliqués avec plus des détails, afin de permettre aux participants d’avoir des éléments de clarification sur le programme de Mai-Ndombe.
L’intervention de Raphael Kasongo a été suivie d’une série des questions reponses.
Mr Marc Rodriguez a résumé les trois programmes prévu pour le plateau et le reste du Mai-Ndombe. Il a expliqué les deux premiers projets intégrés REDD+ qui vont permettre la réduction de la déforestation de Mai-Ndombe et de plateau grâce au système de mesure de la déforestation basé sur l’observation satellitaire, qui conduit à l’établissement du niveau de référence pour le dix et quinze derniers années. Il a expliqué que ces projets intégrés REDD+ pourront drainer une subvention de près de 60 millions de dollars comme don.
Cependant, il faut produire des résultats qui se traduiront par la réduction des émissions, qui seront achetées par la suite avec environ 60 millions de dollars restants. Il a aussi parlé des stratégies d’investissent et du montage d’arrangement institutionnel prévu dans le FIP.L’orateur adonné quelques réponse à des questions comme notamment : Mieux contrôler le charbonnage et l’exploitation forestière ; Améliorer les performances de l’agriculture vivrière sur brulis ; Développer les cultures pérennes, même en savane; Développer les cultures en zone humide et inondée en crue et en décrue ; Protéger les îles ; Mieux planifier les naissances etc. il a évoqué aussi les modalités d’exécution des contrats de PGRN (plan de gestion des ressources naturelles ); Les grands investissements collectifs ; Mise en œuvre du projet ; les ALE (agence d’exécution) -de Maîtrise d’Ouvrage et le Projet d’Investissement Forestier .
Après ces deux interventions, un débat a été ouvert.
La troisième session a porté sur l’implication et du rôle des services décentralisés et des CARGS dans le programme sur les réchauffements climatiques Aborder par Monsieur ONGALA HASSANI avec Rigobert Mola comme interprète.
En complément , **Mr HASSANI **a expliquées avec détail, le concept de la RDC comme pays vaste de 234 millions ha, qui dispose de plus de 80 millions d’hectares de terre arables, mais rien que 10% sont mises en valeur et la majorité de la population vivant en milieu rural et de l’ agriculture, situation due à l’absence de planification et d’encadrement des producteurs et des populations. Ce dernier a démontré que l’implantation des CARGs vient pallier à l’absence de l’encadrement des populations à la base, suivre et évaluer les initiatives de développement. Il a évoqué aussi le lien et rôles de programme vert , CARGs/T et CLD puis la synthèse des responsabilités par rapport au SE et à la gestion des plaintes.
Après quelques avis et suggestions à l’évaluation de la première journée, les présentations de la deuxième journée ont commencé et marquées par trois principales sessions plus approfondies et plus détaillées, abordant tour à tour sur les techniques de reportage, de la restitution enfin une présentation de matériels lEC sur le programme de développement vert de Mai-Ndombe.
De la présentation du module sur le reportage, Mr Guy KAJEMBA a donné de manière détaillée, les grandes lignes du reportage tel que : Pourquoi rédiger un rapport, son importance ; qui devrait recevoir ce rapport ; quel devrait en être le contenu ; quels sont les différents types de rapports ; Comment devraient-il être organisé ; Comment devons nous rédiger des rapports plus efficaces ; et enfin Comment en faciliter la rédaction.
Après cette intervention le modérateur du jour a accordé aux participants l’opportunité de poser quelques questions.
Puis le second intervenant du jour à la personne de Mr Eduard Mumponga , a insisté sur le rôle de chacun, comme « députés territoriaux »destinés à faire des restitutions à la base. Il dit : « si vous restituez fidèlement ce qu’on vous donne , vous éviterez aussi certains mal entendu dans le chef de la population en sachant d’abord les objectifs de la formation. Il est nécessaire de connaitre son rôle et ces limités ».Pour la meilleure audition des participants, il a présenté de manière détaillé , en lingala ,les points suivants: les rôles et attitudes de l’animateur d’une réunion de restitution ; la fonction de production, d’organisation et de gestion. Et à ce niveau, il a précisé comment gérer les individus et les interactions ; la dynamique corporelle ; comment préparer et mener une réunion de restitution avec ces trois étapes qui sont :
• Préparation de la réunion de restitution ;
• Animer la réunion de restitution ;
• et l’après-réunion de restitution: le compte-rendu.
Juste après sa présentation l’orateur a assisté à des séries des questions:
Après un briefing de la journée précédente (deuxième journée), la troisième journée a été marquée par quatre principales sessions. La première basée sur le rappel des Risques et Opportunités identifiés en mai 2015 au Bandundu-Ville et le document sur les standards, présentée par Rigobert Mola et Julien Kabalako en lingala pour la meilleure assimilation de matière aux apprenants ; ensuite cette phase a donné naissance à la session consacrée au Brainstorming sur le quelques nouveaux risques et opportunités, surtout après les informations plus détaillées des 2 premiers jours.
Les deux sessions ont eu pour but de concilier la leçon des Techniques de restitution et de reportage apprise. À la suite de ces deux sessions si importantes animées par Raphael Kasongo et interprétées en lingala par Mr Eduard Mumponga , un panel à été ouvert pour une cartographie sur les risques et opportunités reparti en 4 activités qui sont : Activités Habilitantes et Sectorielles pourvu des sous titres (agriculture, énergie et foret), et les impacts potentiels de la REDD+ sur les populations et la Biodiversité.
voir le tableau illustré.
Les participants reconnaissent quelques grands résultats atteints à l’issue de cet atelier notamment :
Une présence massive et active des leaders locaux et notables de Mai Ndombe venu prendre connaissance du contenu du draft de l’ERPD en cours de lecture ;
Une appropriation des grandes orientations des activités d’investissements de l’ERPD Mai Ndombe,
une plus grande compréhension de la place du PIF (programme d’investissement pour les forets) à travers PIREDD plateau et PIREDD Mai Ndombe en cours de finalisation dans le ERPD ;
un renforcement des capacités à conduire des groupes des discussions avec toutes les couches sociales : techniques de rapportage et de restitution des activités menées par les délégués des communautés et peuples autochtones ;
Un pas positif en plus dans le développement du système d’information sur les sauvegardes en rapport avec le plan d’investissement REDD+» : consolidation de l’analyse des opportunités, risques et activités y relatives à partir des piliers sectoriels et habilitants du ERPD ;
une analyse approfondie des risques au programme REDD+ de Mai Ndombe pouvant avoir impacts potentiels sur les populations et la biodiversité à partir des principes des standards nationaux socio environnementaux REDD+;
Une prise en compte des attentes et craintes des participants face à l’ERPD ;
Une définition participative des rôles et responsabilités des délégués des communautés et peuples autochtones dans le processus de sensibilisation à l’ERPD.
NB/ ce rapport est le travil du GT5 ERPD MN, qui est composé de toute les partie prénante concenée dans le cadre de la mise en oeuvre du programme de developpement vert de Mai Ndombe.
Pour plus des informations detailler dans ce travail, veiller nous contacté:
Pour la CN REDD voir Mr RAPHAEL KASONGO et HASSAN ONGALA.
Pour le société civile REPALEF/GTCR Rénové voir Mr RIGOERT MOLA et GUY KAJEMBA
EMAIL: jr.mola@yahoo.fr
TEL: +243 81 93 26 302
Click on a layer to add it to the map