CONTEXTE DE LA MISSION

Le mode de vie des peuples autochtones pygmées est intimement lié à la forèt pour tirer les ressources necessaires susceptibles de satisfaire leurs besoins vitaux (PFNL, pharmacopée, l’eau et) à travers la cueillette et la peche. Ils ont su developper les connaissances et pratiques susceptibles de geré durablemement les ressources. la notion de conservation n’est pas perçu par les peuples autochtones comme nouveau concepte. Selon les considerations scientiques du concepte, la notion de conservation fait allusion à la protection des espèces sauvage. Selon les peuples autochtones, la conservation doit aller au delà de cette consideration. A l’instar des animaux sauvages, il faut considerer toute creature naturelement crée par Dieu. L’homme doit etre au centre des préoccupation pour resussir tous les efforts de gestion durable des ressources naturelles (forèt, eau, terre, animaux et tous les écosystemes qui les renfermes.

Dans le cadre de la foresterie communautaire, le mode de gestion et de gouvernance choisi par les peuple autochtones ce sont les APACs. Qui veut dire “ Airs et Patrimoines des Peules autochtones et Communautés Locales”. Les APCs est un mode de gouvernance qui va au delà de la simple conservation des espèces sauvage; c’est à dire dans la mesure du possible et dans certaines mesures il faut conserver la culture, les sites sacrés, les zones de haute valeur de conservation, les zones de fuite, les zones de chasse, de peches et de la cueillette, les reserves communautaires, les zones de prelevement des PFNL etc.

Les APACs sont un modele de gouvernance qui a reussit dans plusieurs pays notamment en Indonesie au Breesil, en Inde, en Malawi. En Republique Democratique du Congo sa mise en oeuvre est en cours. Les études qui ont été menées dans le cadre d’identification des APACs ont donné des lignes de directive objectives. L’arreté sur la foresterie communautaire est une base juridique de securisation des APACs en Republique Democratique du Congo. Toute fois, un grand defis à relever c’est la tradiction de cet arreté en langues locales (Lingala, Swahili, Tshiluba et Kikongo.