Depuis 2009, la RDC s’est lancée dans le programme REDD+ en optant de par sa Stratégie Cadre de 2012 pour un ensemble d’activités visant à modifier les dynamiques de déforestation ou de dégradation forestière pour augmenter les stocks de carbone.
La Coalition des Femmes Leaders pour l’Environnement et le Développement Durable (CFLEDD) étant une plate forme qui milite pour l’implication de la femme dans les activités de la REDD+ a senti un besoin réel de renforcer les capacités de ces membres en matière des sauvegardes sociales et environnementales et ses indicateurs, afin de rendre actives et effectives la participation des femmes dans la conception et la mise en œuvre des programmes REDD+ en RDC et sur le plan international, qui respectent les droits des femmes, des Peuples Autochtones et communautés locales, pouvant fournir des avantages connexes importants sur le plan social et écologique. A cela, cinq (5) acquis majeurs sont prélevés :(i) la compréhension partagée sur le changements climatiques,(ii) la maîtrise de la signification de la REDD+,(iii) la définition participative des risques et opportunités d’un programme REDD+ à l’échelle juridictionnelle, (iv) la compréhension de la nécessité et de la place des sauvegardes dans un rayon où se déroulent les activités REDD+,(v) les outils de sauvegardes au niveau international et de la RDC avec besoin d’adaptation au programme de réduction des Emissions liés à la déforestation et à la dégradation des forêts.
L’objectif principale de cet atelier etait de:
1. Assurer un renforcement des capacités des femmes sur les sauvegardes sociales et environnementales
2. Rendre actives et effectives la participation dans l’évaluation de projet REDD+ et autres.
3. Impliquer au maximum les femmes dans le processus REDD+ en RDC
Au début la notion n’existait pas, c’est au fil du temps qu’on a inclus la notion des sauvegardes comme garde fou, un mesure de sécurité, un droit à l’équité, la sécurité est la réussite du social et de l’environnement. Ce sont des mécanismes, des méthodes qui sécurisent les parties prenantes. Ce sont des mesures, des programmes pour sécuriser le social et l’environnement de ceux qui sont impliqués dans la REDD+. Cette notion et ces définitions ont été données lors d’une conférence des parties à Cancun.
Les sauvegardes sont aussi à la fois des outils qui permet de s’assurer que les questions sociales et environnement sont précis dans la conception, la mise en œuvre et l’évaluation des projets REDD+. Il est aussi à la fois une étude des risques ou dommage aux activités liées à la REDD+. Les sauvegardes sociales et environnementales regroupent en son sein 7 piliers qui sont un préalable pour la REDD+, regroupé en 4 thèmes. (Gouvernance, pas de dommage, avantage multiples et efficacité de la mitigation.
A l’issu de cette actvité les principales recommandations sont les suivantes:
La continuité des renforcements des capacités des participants sur d’autres notions ayant trait à la REDD+ ;
L’expérimentation de la formation au niveau locale ;
L’implication de la CFLEDD aux activités de terrain du projet REDD+ Maï Ndombe et de la CN-REDD+.
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