Le Sous-comité du PIF a décidé, en mars 2010 de mettre en place au sein de chaque pays choisi comme pilote, le Mécanisme spécial de dons dédié au Peuples Autochtone et Communautés Locales, un fonds visant à soutenir les PA (Population Autochtones) et COLO (Communauté Locale) dependant et vivant dans la forêt dans le cadre d’investissement de la REDD+. <p/>C’est depuis 2012 l’année qu’a débuté la phase du prés et d’investissement de la REDD+ en RDC.<p/>Il a abouti à la mise en place d’une feuille de route incluant la production d’un document cadre de ladite préparation et mis en place un Groupe technique devant préparer la mise en place de son Comité de Pilotage. <p/>Le moment est donc venu de procéder aux consultations des communautés ciblées pour l’information sur le mécanisme spécial de don dédié aux peuples autochtones et communautés Locales vivant en contiguë, leur consulter en fin d’avoir leurs point de vue, puis passer à une sélection par eux même de leurs délégués au Comité National de Pilotage enfin de mieux préparer la mise en œuvre effective du DGM en RDC. <p/>C’est dans ce cadre que le Centre de Technologie Innovatrice et Développement Durable ONG Membre du REPALEF à travers Madame MPUNGA LOSALE Chouchouna s’est inscrit d’effectuer la mission du 06 au 17 Juillet 2014 dans la province de Kasaï-Oriental dans le territoire de Lubefu plus précisement au village Mingala, secteur de Basonge précisément dans le groupement de Bamiengie regroupant les campements des PA et CL ci-après : Elebua, Lupongo, Lukadi / Bapalaba, Kasumbu, Mfuilakinyi, Kampeshesha / Bapalaba, Kibunga et Kiunguà MilaBamienge. <p/>
La mission consiste à informer les P.A et les COLO contiguës sur le DGM et la préparation de sa mise en œuvre, afin de récolter aussi leurs avis, de les faire sélection librement, en connaissance de critères leurs représentant au comité national de pilotage FIP que nous avons coachés à la dernière séance afin qu’ils jouent le rôle d’un pont entre la communauté et la sous-comité national FIP, superviser la mise en œuvre du DGM enfin d’enrichir le mécanisme par les commentaires des peuples autochtones et communautés locales ; identifier les besoin et recueillir leurs idées enfin de le faire part au comité national de pilotage. <p/>
Arrivée sur terrain nous avions utilisés cette méthodologie: <p/>a. Réunion avec l’autorité Provinciale<p/>Arrivée dimanche 06/07/2014 à 17h00, les Facilitateurs étaient dirigés à l’Hôtel CHICACO de MBUJIMAYI ou nous avions passé la nuit. Lundi 07/07/2014 à 08h30’, réunion interne entre les Facilitateurs venus de Kinshasa pour une mise au point des matières à discuter avec les autorités locales dans le cadre de civilités.<p/>b. Réunion avec les Autorités Territoriales<p/>Vu la distance qui se trouve entre le Territoire et le site où se trouvent les campements des PA et COLO vivant ensemble ; nous sommes décidés avec les autorités d’aller dans le secteur de Basonge (Milela). Arrivée à 8h00 le 12 Juillet 2014 chez le chef de secteur accompagné du point focal recruté à Lusambo dû à sa connaissance de la langue « Batwa et Songe » et son secrétaire pour lui présenter nos civilités et lui faire part des objectifs de notre mission en commençant sur la REDD+ et mettant un accent sur la phase du pré et investissement d’où nous avons invoqué le programme d’investissement forestière FIP, où ressort DGM. Nous avons fait une illustration sur le DGM et l’importance de la mise en œuvre de ce processus pour le développement du territoire de Lubefu en particulier et La province de Mbuji – Mayi en général.<p/>c. Réunion avec le Point Focal du REPALEF.<p/>Après avoir trouvé un point focal à Lusambo celui qui connaissait le site et la langue « Batwa et Songe », nous avons eu une séance de coaching avec lui en expliquant en profondeur le DGM et ses origines enfin qu’il soit un bon complément pendant toutes nos réunions avec les communautés ; vue qu’il est issu de la localité qui nous a été destinée (Basonge), séance tenante, nous lui avons brandis tous le processus REDD+ son origine, toutes ses phases et lui avons donné tous les documents nécessaires pour une bonne compréhension.<p/>d. Les activités proprement dites<p/>ACTIVITE 1 : REUNION RESTREINTE AVEC LES AUTORITES LOCALES ET LES LEADERS COMMUNAUTAIRES,<p/>ACTIVITE 2: REUNION PUBLIQUE D’INFORMATION ET DE CONSULTATION DES COMMUNAUTES SUR LE DGM,<p/>ACTIVITE 3: REUNION DE CONSULTATION ET RECOLTE DES POINT DE VUE DES COMMUNAUTES SUR LE DGM,<p/>ACTIVITE 4 : REUNION DE SELECTION DES DELEGUES DES PA/COLO POUR LE COMITE NATIONAL DE PILOTAGE <p/>
-La mauvaise identification du site des campements PA et CL du territoire dès le départ, <p/>- L’incompréhension des autorités locales qui voulaient savoir pourquoi pas eux dans le comité national de pilotage,<p/>- La résistance des PA et CL vivant ensemble de nous recevoir croyant que nous sommes venus les arrêté vu l’évènement qui venaient de se passer avant notre arriver,<p/>- Le non-respect d’ordre d’arriver des PA et CL dans les activités où il y avait des PA et CL qui venaient à n’importe quelle heure et la facilitatrice avait l’obligation de reprendre la matière pour la bonne compréhension de ceux-ci qui venaient étant donné que les campements étaient proche du groupement, ils ne mettaient pas les noms dans la liste de présence mais au moment de transport ils se présentaient pour avoir son frais de transport.<p/>- Le niveau accru de la pauvreté dont leurs restaurations coutaient tellement chère étant donné que ce sont des communautés qui venaient d’être ravi de tous leurs animaux par les policiers de Lusambo et il était question d’aller plus loin pour acheter à manger et à boire ;<p/>- La Mauvaise état de la route, l’enclavement du site. <p/>
Aux Gouvernement : d’amener le cinq chantier dans les différents territoires des provinces qui va faciliter le développement de cette communautés ; d’assurer la sécurité des Population Autochtone et Communauté Locale dépendant des forêts qui sont chaque fois victime des extorsions de leurs bien par les éléments de l’ordre (policiers) ;<p/> Au responsable REPALEF et ses partenaires : de bien faire les identifications des sites avant de déployer les missionnaires sur terrain, de veiller aux réalisations des activités du DGM sur les différents sites consultés pas seulement faire des promesses; de mettre en place un système de suivi et de sécurisation des activités du DGM sur terrain ; de munir les missionnaire des GPRS et touraille qui vont leurs servir de moyen communication et localisation dans les sites très enclavés. <p/>
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