Le développement de l’agriculture est une affaire de tous les congolais sensibles aux souffrances des ses concitoyens démunies afin de les voir accéder à une alimentation suffisante et variée des produits agricoles que le sol congolais peut offrir si tous les efforts sont réunis (homme, équipement, argent et recherche agronomique) et appuyés par la volonté politique. Cette dernière doit focaliser son orientation sur les cultures de base des congolais, devenues aujourd’hui un casse-tête dans l’alimentation de plus de 70% de cette population. Les politiciens ayant choisi plus les produits importés que les produits nationaux.
Sans tergiverser, le manioc reste le produit de base des congolais, consommé par plus de 80% de la population. Le CTIDD se fait le plaisir de relancer cette culture en l’associant avec d’autres cultures de cycle végétatif court pour la rentabilisation de l’espace cultivé.
Dans le cadre d’accroitre ses performances et de rendre pratique ses activités sur le terrain le Centre des Technologies Innovatrices pour le Développement Durable a lancé depuis le début l’année 2014 par ses fonds propres un projet agricole dans le Village ILA, groupement BU au PLATEAU de BATEKE ; dont le lancement des activités a été effectué le samedi le 11 janvier 2014 et la récolté était intervenue du mois du 13 Avril au 20 Mai 2015 pour ce qu’il s’agit des activités agricoles. Il était impérieux pour nous comme chef de projet et chargé de suivi de se rendre à chaque fois sur le terrain pour s’assurer de la réalisation des activités.
a) Climat :
BU se trouve dans une zone à climat tropical voisin de la province de Bandundu, ayant deux saisons sèches et deux saisons pluvieuses :
- Saison A : août à février (grande saison pluvieuse), suivi d’une petite saison sèche de mi-février à mi-mars;
- Saison B : mi-mars à mi-mai (petite saison pluvieuse), suivi d’une grande saison sèche de mi-mai à mi août.
b) Sol :
Le sol est sablo-argileux, susceptible de donner de bons rendements culturaux s’il est très bien exploité, dans le respect des normes agronomiques.
c) Végétation :
Zone à savane moyennement boisée, parsemée de petites forêts qui subissent la loi d’une très forte exploitation de la braise et de bois de chauffe pour l’approvisionnement de la ville de Kinshasa.
d) Hydrographie :
Les cours d’eau ne sont pas abondantes et l’irrigation du site est défavorable.
Généralement la mise en œuvre de ce projet vise à renforcer l’expérience des membres du CTIDD dans la mise en place des activités alternatives sur le terrain dans le cadre de modèles agricoles durables à faible impact sur la forêt.
(i) Lutter contre la pauvreté et l’insécurité alimentaire tout en améliorant la production des services de l’écosystème forestier;
(ii) Tester des approches concrètes sur les modèles agricoles durables à faible impact sur la forêt et partager les connaissances, leçons apprises, les expériences et les meilleures pratiques dans l’exécution du projet afin de promouvoir la reproduction;
D’une manière spécifique le projet visait
- Encadrer les familles vulnérables dans la réalisation d’un champ de manioc et de maïs pour les communautés locales et peuples autochtones;
- Augmenter la productivité du manioc et du maïs et diversifier la production vivrière
- Améliorer la fertilité du sol et indirectement la productivité des activités champêtre des communautés des différentes localités identifiées lors des séances de consultation
- Encourager la création des galeries forestières de conservation communautaire en vue de promouvoir la restauration de l’écosystème mis en péril.
- La promotion le travail en synergie entre les communautés villageoises ;
1.4 Bénéficiaires
a) Directs
36 familles installées du village ILA dans au groupement BU et les autres villages du plateau des Batekes, dans un rayon de dix kilomètres, dont nous en avons identifiées.
b) Indirects
Les bénéficiaires indirects sont d’autres famille se trouvant dans un rayon de dix kilomètres, dont nous en avons identifiées. Les commerçants qui vennaint acheter les produits agricoles avec succès et réel suite à l’insuffisance de denrées agricoles produits dans cette entité rurale du plateau des Batékés. Près de cent (100) commerçants passent chaque jour pour l’achat de produits agricoles et rentrent insatisfaits.
Un terrain de six hectares furent défrichés, labouré et répartie en 40 billons;
360 botes des pondus furent récoltés après 5 mois;
120 sacs des fufus furent produits après une année et 4 mois.
Un terrain de 10 Ha acheté.
Signalons ici que nous fûmes butés à plusieurs difficultés d’ordres climatiques, techniques et matériels ainsi que financiers.
* Sur le plan climatique *: nous avions eu quelques difficultés liées au manque d’une connaissance approfondis sur milieu ainsi que les réalités climatiques du terrain. Nous fûmes obligés de se référer aux expériences des villageois qui travaillaient avec nous mais ceux-ci ne maitrisaient pas tellement les réalités climatiques ainsi que le calendrier agricoles de leurs milieux. A cause de cela nous avions failli perdre la production car nous étions partis récolté en pleine saisons pluvieuse mais aussi nous avions vécu la réalité du changement climatique.
*Sur le plan technique et matériel **: signalons que nous voulions expérimenter les techniques agricoles durables à faible impact sur la forêt pour ce faire il faudrait d’abord avoir des outils adapté tel que le tracteur outille des pelles à labouré ainsi que des herses. Compte ténu de faible moyens dont disposait CTIDD, nous fûmes obligés de prendre ces outilles en location alors nous pouvions plus faire ce que nous voulions faire réellement.
En second lieu, la plus grandes difficulté que nous avions rencontrés à ce stade était lieu à l’évacuation des produits en commençant par des pondus jusqu’à les sacs des fufus.
**Sur le plan financier : nous signalons que ce projet n’a reçu aucune contribution provenant d’un quelconque bailleur, en voyant les moyes limités que nous disposions le CTIDD nous ne pouvions pas appliquer toutes les techniques et méthode liées à l’agricoles durables à faible impact sur la forêt ;
Dernière difficulté pour nous c’est celle liée à l’approvisionnement en eau.
Impact socio-économique
La réussite de ce projet a permis une amélioration de la situation économico financière de plus d’une cinquantaine de familles, grâce à laquelle elles ont été en mesure de payer les frais scolaires pour leurs enfants, de s’acquitter de certains devoirs et ainsi résoudre certains besoins physiologiques.
Impact sur l’environnement
La pratique de culture durable mixte appliquée surtout en association avec les légumineuses par le projet a permis de gérer une superficie de 6 hectares pendant une année et quatre mois, pour une exploitation de 16 ha de superficie totale.
Les plantes d’acacia pour environ 225 pieds par hectare soit au total 1.350 pieds d’acacia pour l’amélioration du sol et contribuera au maintient de l’environnement dans la lutte contre le réchauffement climatique.
Cet espace de 6 ha recevra dès la deuxième phase du projet qui est consacrée à la multiplication des boutures saines de manioc, un projet que le CTIDD mettra en œuvre avec l’appui d’un partenaire dont les discussion pour le financement de ce volet sont en cours Cette phase permettra l’approvisionnement des boutures saines aux communautés et promouvoir un bon rendement agrocole des agriculteurs des six villages où nous intervenons.
Les dix hectares que nous avons eus permettrai de mettre en place par le concours des communautés un petit projet d’agroforesterie afin d’inciter les agriculteurs d’opter pour ce model d’agriculture durable qui s’adapte aux exigences du changement climatique.
La reconstruction de notre grand et beau pays doit se faire avec la participation de tous citoyens dans la mesure de ses capacités physiques, intellectuelles et financière. C’est dans cette optique que nous avons conçu le présent projet qui concerne en amont les décideurs de qui dépendent les moyens financiers pour son exécution d’une part et d’autre part les exécutants qui doivent s’impliquer pour sa réussite.
Nos potentialités en ressources humaines et naturelles ne sont plus à démontrer et la situation de déficit alimentaire qui perdure est un défi à relever et tous nous devons en prendre conscience et aider notre pays à redécoller comme cela fut à l’époque des Belges
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