C’est depuis 2005 que le Réseau CREF s’est impliqué dans le processus de la cartographie participative en vue de doter les communautés locales et les peuples autochtones des outils de plaidoyer pour la sécurisation des leurs espaces vitaux face aux multiples enjeux nationaux et internationaux relatifs à la gestion et à l’exploitation des ressources naturelle en province du Nord-Kivu.
Le programme « Cartographie et Gouvernance Forestière » (CGF) vise à contribuer à la réduction de la pauvreté, à la gestion durable des ressources naturelles et à l’amélioration de la gouvernance des forêts tropicales humides dans le bassin du Congo, en particulier au Cameroun et en République Démocratique du Congo (RDC). Cet objectif est réalisé en documentant la tenure foncière et les systèmes traditionnels de gestion des espaces des communautés forestières et en travaillant à la promotion de leurs droits aux terres et aux ressources.
La formation en QSIG était principalement basée sous le principe de « Learning by doing ». Pour ce faire, chaque participant était muni d’un Laptop (ordinateur) afin de passer directement à la pratique après des explications théoriques utiles.
Ainsi, toute contribution émanant de l’expérience des participants était bien accueillie, et qui s’inscrivait dans la logique de partage d’expériences des techniciens SIG.
L’objectif général de cet atelier est de faire la restitution sur les travaux de l’atelier tenu à Douala en période du 03 au 15 Mars 2014 sur la présentation et la promotion auprès des acteurs de la sous-région du travail sur la cartographie communautaire de RFUK et des partenaires, la plate-forme d’accompagnement des communautés à la production des cartes pour la promotion de leurs droits, MappingForRights (MfR), et les logiciels SIG libres associés.
De manière spécifique, il s’agissait de faire la restitution des notions apprises à Doula(au Cameroun) sous forme de formation sur :
La présentation de la plate-forme MfR (base de données, blog, ressources en ligne), et les applications de collecte de données avec les communautés, d’analyse et de validation des données sur ordinateur et de transfert des données dans la base de données MfR ;
Le lancement des bases sur l’uniformisation de l’accompagnement des communautés en utilisant les cartes participatives, à travers des plans nationaux de développement de MfR ;
L’acquisition des connaissances sur les logiciels libres de cartographie pour certains techniciens SIG de la RDC et l’approfondissement des connaissances pour d’autres.
Après le mot de Bienvenue prononcé par Mr Alphonse, Consultant au RF Uk, l’occasion a été accordée a chaque participant de se présenter individuellement et de présenter les autres afin de se familiariser davantage. La modération était assurée par Mr Alphonse. Les règles de bonne conduite de l’atelier ont été déterminées de manière participative en vue d’attirer l’attention des participants pour le bon déroulement des travaux; ce qui a permis à ces derniers de se choisir un chef de village.
Le Modérateur de l’atelier a fait un rappel succinct du contexte et justification, les objectifs poursuivis par l’atelier en évitant les participants aux méthodologies participatives pour le partage d’expériences. En effet, le RF UK a été créé par un Musicien Anglais en 1980, qui se rendu compte que les droits de communautés locales et peuples autochtones n’étaient pas respects, et pris en compte. Et il le chantait dans ses Musiques au cours de ses tournées qu’il effectuait dans le monde. C’est ainsi que la structure Rainforest Fondation a été créée, et aujourd’hui il existe trois RF, notamment RF UK, RF USA et RF Norvège.
L’histoire de la participation remonte des années 1990-1992 au cours de la conférence de Rio de Janeiro car bien avant cette période, le consentement et la participation des communautés forestières n’étaient pas pris en compte dans la création et gestion forestière.
Cependant, trois groupes de carrefour de travail ont été constitué pour réfléchir autour de trois thèmes différents :
La définition de la participation, les types de participation et le degré de la participation
La cartographie participative : ses méthodes, les avantages et inconvénients et les conditions d’utilisations, le choix d’une méthode de cartographie participative à utiliser dans un processus.
Ethique de la cartographie participative : approche de travail avec les communautés forestière, le temps à consacrer aux activités de cartographie participative, les méthodologies de cartographie participative à utiliser, et les types des données.
En séance de Carrefour, nous avons réfléchis au tour de trois thèmes différents à savoir :
Les opportunités à l’issue de la production des cartes avec les communautés locales ;
S’assurer que les communautés locales sont les premiers utilisateurs de leurs cartes ;
La facilitation pour l’utilisation des cartes produites et les outils disponibles (plate-forme en lign,etc.)
En effet, comme opportunités, il faut noter que les cartes servent des outils de plaidoyer qui viennent renforcer les actions de plaidoyer tant au niveau national qu’international pour que les droits de communautés forestière soient respectés. Ainsi, pour se rendre compte de l’utilisation de la carte les communautés locales, est, lorsque les communautés locales comprennent et interprètent les cartes produites par rapport aux réalités du terrain ; c’est qui permet l’appropriation de la carte par les communautés locales.
Enfin, pour faciliter l’utilisation de la carte produite par les communautés locale, il revient aux acteurs d’organiser des cadres d’échanges pour faciliter les partage d’informations, organiser les séances de restitution enfin de rendre compte aux communautés locales. organiser les ateliers permettant la vulgarisation et promotion des cartes.
S’agissant du processus nationaux, il sied de noter qu’actuellement, il existe des enjeux qui attirent l’attention de la société civile environnementale être toujours vigilante. Il s’agit notamment :
Du processus de zonage : Macro-zonage (pour l’affectation de zone forestière au niveau national) et le micro-zonage : qui tiendrait compte des droits de communautés locales dans leurs espaces de vie.
La reforme foncière au niveau national ;
La REDD et MRV
La cartographie des zones foncières ;
Les blocs pétroliers : les hydrocarbures ;
Le code forestier,
Les Zones minières.
Le lancement du site de mappingforrights et inscription des acteurs afin d’acquérir les informations mises en ligne. L’interface a été exploré et les options suivantes ont été exploitées: La page d’accueil ; A propos du site ; Forest zone blog ; La cartographie participative ; Où nous travaillons ; Ressources ; Carte interactive-long-in. Les critiques et commentaires ont enrichi le débat lors de la séance plénière.
Quand à la méthodologie d’ACCET( Accompagnement des communautés à la Cartographie de leur Espaces de vie Traditionnelle, il fau noter qu’un plan de développement et de promotion de Mapping forright à été proposé . Il était question d’analyser les stratégies et les outils ainsi que les acteurs clés. Dans le groupe du travail, nous avons réfléchis sur les thèmes suivants :
Les personnes ciblées
Les moyens pour les atteindre
Identifications des organisations et acteurs pour la promotion de cette plate-forme.
Cette méthodologie de ACCET permet de collecter les informations diverses pour l’enrichissement de Mapping forrights. Pour y arriver, on procède par :
La planification : en tenant compte de la technologie qui permet de minimiser les coûts financiers. Actuellement, les outils utilisés sont les suivants : les tablettes (pour les objets frappants comme icônes, les ordinateurs, camera, appareils photos, rétroprojecteurs, imprimantes portatifs ; pour faciliter le travail en se rapprochant de plus en plus de communautés locales.
La cartographie : l’ACCET a 8 étapes : identification, prospection, formation des cartographes locales, la collecte des données, traitement des données, la validation, transfert des données sur le site de mapping forrights, l’accompagnement des communautés pour l’utilisation des cartes produites.
4.1. En termes des produits
10 techniciens SIG et facilitateurs en cartographie participative de la société civile environnementale de la RDC ont été informés sur les travaux de l’atelier de Douala.
Les connaissances sur les enjeux du programme sur la cartographie participative et gouvernance forestière sont acquises
Les étapes essentielles de la cartographie participative relatives aux enjeux de l’heure et autres processus d’aménagement de terroir communautaires ont été analysées et maîtrisées.
Le plan de développement et de promotion de MfR est proposé par les participants pour le cas de la RDCongo.
Le logiciel QGIS1.8 et 2.0.1 sont installés sur la machine réservée à de cartographie
Les techniques essentielles d’analyse, de traitement et de gestion de données géographiques par le logiciel QSIG sont connues et maîtrisées.
4.2. En termes d’effet.
Capitalisation des acquis de la formation à travers des séances de restitution organisées en province au profit des techniciens SIG (les Labos territoriaux décentralisés) des organisations membres du Réseau CREF
4.3. En termes d’impact
Amélioration de notre qualité de travail au profit de communautés forestières en capitalisant les acquis de la formation reçus du processus de cartographie et gouvernance forestière.
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